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Combattre le COVID-19 par la chaleur

5/24/2021

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​Le coronavirus fait partie de notre vie depuis plus d’un an et s’est montré particulièrement dévastateur. Même si l’efficacité vaccinale reste sans égale, il existe un moyen simple de prévenir et de traiter ce type d’infection respiratoire basé sur une faille du virus: la chaleur.
​ 

Durant la phase initiale de l’infection, le virus du COVID-19 pénètre dans la cavité nasale, les sinus et la gorge, où il trouve des cellules qui lui donnent une porte d’entrée par le biais de leurs récepteurs ACE2 (enzyme de conversion de l’angiotensine 2). Les voies respiratoires supérieures constituent une première ligne de défense contre les agents pathogènes grâce à la barrière de mucus produite par les cellules caliciformes  à la surface des muqueuses. Ce mucus filtre, piège et attaque les agents pathogènes et les rend reconnaissables par le système immunitaire. Un environnement chaud et humide améliore le mucus alors que la fumée ou la pollution l’inhibe. 
A ce niveau un premier type de traitement par la chaleur peut être pratiqué: l'inhalation d’air chaud et humide tel que des vapeurs d’eau chaude chargées d'huiles essentielles qui aideront à nettoyer les voies respiratoires et à désactiver les virus (ref.). 

Si le virus survit à cette première ligne de défense, une seconde intervient qui va générer la fièvre. L’augmentation de la température du corps va permettre de mieux lutter contre l’infection grâce à de multiples réponses cellulaires impliquant des régulations complexes entre immunité, inflammation et réponse de choc thermique (ref.).

En l’absence de fièvre liée à l’infection il est possible d’en reproduire les effets bénéfiques avec différents dispositifs d’hydrothermothérapie, tels que le bain chaud ou le sauna. Le sauna permet en effet de créer en 15 à 20’ une fièvre artificielle de 38,9°, ce qui va produire un ensemble d’effets bénéfiques : amélioration de l’immunité par augmentation de la  phagocytose et de la mobilité des leucocytes, baisse de l’inflammation et amélioration des systèmes cardio-vasculaire et respiratoire. Il est notoire que le sauna diminue la fréquence des rhumes, la chaleur ayant un effet antiviral. Un des mécanismes impliqués est lié à la production d’une catégorie de protéine induite par le stress thermique, les protéines de choc thermique (heat shock proteins, HCPs) source de longévité. Cette protéine régule l'immunité et prévient la dénaturation d’autres protéines qui s’agrègent et se retrouvent dans les maladies neurodégénératives (ref.). C’est pourquoi la pratique régulière du sauna au cours de la vie se traduit par une diminution de la mortalité toutes causes confondues (ref.). 

A ces bénéfices physiologiques s’ajoutent les bienfaits psychologiques de la détente et l’amélioration du sommeil induites par le sauna, ce qui en retour se répercute positivement sur l'immunité. La chaleur engendre aussi un état spontané de pleine conscience des sensations corporelles qui participe à l’harmonie corps esprit.

Par ailleurs l’environnement du sauna est sûr car dès 72° le coronavirus ne survit pas plus d’une seconde (ref.) et une humidité relative élevée réduit la quantité de matières aéroportées ainsi que la viabilité des virus dans les particules en suspension dans l’air et sur les surfaces. Quoi qu’il en soit, il faut toujours respecter les distances physiques et procéder aux opérations de nettoyage et de désinfection adéquates.
 
Concernant les bains chauds on trouve également une amélioration de marqueurs immunitaires. Une étude montre qu’un bain à 40° permet d’activer les monocytes et les préparent à répondre à l’infection. L’application d’eau froide dans un deuxième temps, tout comme après le sauna, augmente encore plusieurs types de cellules immunitaires (ref.).
 
Il est intéressant de noter qu’en juin 2020 les cas d’infection et de décès liés au COVID-19 étaient nettement moins fréquents dans les pays où la pratique du sauna est régulière (Finlande et Estonie) par rapport à la moyenne des autres pays européens. De même durant l’épidémie de grippe espagnole de 1918 on a relevé nettement moins de décès dans les sanatorium pratiquant l’hydrothermothérapie en comparaison aux hôpitaux qui ne la pratiquaient pas.

Bien qu’il n’existe pas encore de protocole d’utilisation des thérapies du COVID-19 par la chaleur, ces approches accessibles et peu coûteuses apparaissent prometteuses pour prévenir et traiter les formes légères à modérées de cette infection. Si cette approche est suivie par un grand nombre d'individus dans chaque communauté, l'impact du coronavirus ou d’autres virus de ce type sur la santé publique sera moindre.
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Intérêt de la méditation pour un meilleur sommeil

1/6/2021

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Le sommeil est nécessaire à notre équilibre et constitue notre havre de paix et de régénération, c’est pourquoi sa mise en péril peut engendrer un ensemble de réactions anxieuses qui vont maintenir voire empirer la situation pouvant amener à une insomnie chronique. Les réactions anxieuses survenant à l’endormissement ou lors des réveils nocturnes consistent en ruminations quant aux conséquences du manque de sommeil sur le fonctionnement durant la veille ou sur la santé. Ces inquiétudes se manifestent sur un continuum d’intensité allant de préoccupations diffuses, peu conscientes, agissant en arrière-plan du sommeil, jusqu’à des états d’attaques de paniques donnant une vision déformée et dramatisée de l’insomnie et de ses effets. 
 
La mécanique du sommeil est relativement fragile si l’on en juge à la fréquence des insomnies qui touchent 25 à 45% de la population. De plus, la pandémie de COVID-19 ne fait que renforcer cette tendance en générant des inquiétudes pour sa santé et celles des proches, et de par le stress induit par les retombées socio-économiques (précarité, perte d’emploi, etc.) Sans compter la perturbation du rythme veille-sommeil et l'isolation sociale induite par le confinement. 
 
Dans le contexte actuel nous avons donc plus que jamais besoin de moyens de réduire le stress ambiant pour s’octroyer des moments de retour au calme facilitateurs de nuits paisibles. Penchons-nous sur quelques aspects de la méditation qui agissent favorablement sur le sommeil.
 
Mentionnons tout d’abord que la méditation de pleine conscience présente certaines similitudes avec le sommeil profond. En effet, tous deux agissent sur certaines hormones vitales (Hormones de croissance, DHEA, mélatonine) et réduisent le cortisol, hormone du stress. Tous deux se caractérisent également par l’installation d’un état hypométabolique soit une diminution de la dépense énergétique. Le sommeil s'accompagne d’une baisse de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et du rythme respiratoire et plus globalement du métabolisme de base. Un phénomène semblable appelé réponse de relaxation se produit lorsqu’une personne concentre son attention sur son souffle en lâchant tout le reste. Son corps évolue progressivement vers un état de profonde détente musculaire tout en gardant un esprit éveillé et alerte. Un ensemble de phénomènes physiologiques (dont baisse de la consommation d’oxygène et de l’élimination du CO2, baisse du rythme respiratoire) surviennent alors dont certains évoquent l’état de sommeil profond. 
 
Chez des méditants avancés on observe un sommeil de meilleure qualité (augmentation de la mélatonine, allongement du sommeil à ondes lentes avec des ondes alpha-thêta plus prononcées) et une architecture du sommeil qui ressemble à celle de sujets jeunes non méditants comme si le vieillissement les avait épargnés grâce à une plasticité cérébrale induite (Nagendra et al., 2012). Les pratiquant expérimentés parviennent à contrôler leur système nerveux sympathique pour installer un état hypométabolique éveillé à dominance parasympathique d’un type bien particulier et très bénéfique, que l'on retrouvent chez certains animaux (par ex. l'ours) lors de l'hibernation. Il peut même se produire des moments de pauses respiratoires qui accompagnent un vécu d’états de pure conscience (Young, 1998). 
 
La méditation, notamment au niveau de la réduction du stress qu’elle induit, présente donc de multiples effets régulateurs sur la physiologie (système nerveux, hormonal, cardiovasculaire), le comportement et le sommeil en particulier. Le lâcher prise, l’acceptation, la respiration lente et le focus sur les sensations corporelles facilitent l’endormissement et calme l’anxiété lors des réveils nocturnes. En cas d’insomnie persistante, elle complétera favorablement le recours au traitement de choix pour ce trouble qu’est la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie (TCC-I) plus efficace que les médicaments hypnotiques et sans effets secondaires.
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    Auteur

    Dr Jean-François Briefer
    Psychologue
    Spécialiste en psychothérapie FSP

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